Le 27 juillet 2025, la Belgique a connu le développement d’orages responsables d’inondations localisées. En effet, dans un flux de nord-ouest, une occlusion a traversé le pays avec des orages multicellulaires organisés son sein. Certains de ces noyaux présentaient une activité costaude, essentiellement sur le Brabant Flamand qui a été traversé d’ouest en est.
Dès la matinée, des inondations par ruissellement sont observées à Londerzeel, Buggenhout, Heers et Meise, dans le nord-ouest de la province. Ensuite, sur le temps de midi, l’agglomération de Leuven connaît également quelques problèmes avant que l’est de la province ne soit touché à son tour, avec des coulées de boue qui engendrent des inondations de voirie et d’habitations à Tienen et Hoegaarden. De plus, l’activité électrique est marquée et quelques dégâts ponctuels sont causés par de bonnes bourrasques de vent, comme des branches brisées ou encore une ligne électrique jetée à terre.
Coulée de boue dans la région de Tirlemont, dans le Brabant Flamand, le 27 juillet 2025.
En début d’après-midi, ces orages se propagent également vers la région de Landen avec les mêmes conséquences, avant que les cellules n’entrent en province de Liège où des problèmes liés aux pluies intenses sont signalés dans la commune de Waremme, ainsi qu’à Hélécine, à l’extrémité nord-est du Brabant Wallon. Par la suite, ces orages faiblissent tandis que de nombreuses autres cellules se développent au sud du sillon Sambre-et-Meuse durant l’après-midi, mais en restant souvent d’activité contenue.
Au niveau pluviométrique, certaines stations ont enregistré des quantités non-négligeables, certains cumuls étant de plus engendrés en peu de temps. Ainsi, on mesure 46,6 mm à Dochamps (province de Luxembourg), 40,4 mm à Tirlemont et 38,5 mm à Heverlee (province du Brabant Flamand).
Enfin, on signalera que vers midi, un tuba a été aperçu en mer du Nord depuis Ostende, sans qu’un contact formel avec l’eau ne soit prouvé. De même, le 30 juillet, ce ne sont pas moins de trois tubas simultanés qui sont observés au lever du soleil à Knokke-Heist. Bien que l’un d’entre eux soit particulièrement développé, il n’y a aucune preuve d’un contact avec l’eau.