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Glossaire

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Accélération -  Ce terme définit une augmentation de la vitesse d’un fluide ou d’une particule d’air en fonction du temps.
Accrétion -  Mécanisme durant lequel des hydrométéores précipitant (gouttelettes d’eau, grêlons…) grossissent par captures des particules d’eau plus petites au cours de leur chute
Adiabatique -  Se dit d'un processus thermodynamique pendant lequel il n'y a pas d'échange de chaleur entre le système considéré et l'environnement.
Adiabatique sec -  Ce terme désigne une variation de températures (variation positive ou négative) d’une masse sèche (ne contenant pas d’eau sous forme liquide) et qui n’échange pas de chaleur avec la masse d’air environnante. La variation du gradient adiabatique sec varie d’environ 1°C par 100 mètres.
Advection -  Ce terme désigne le transport de chaleur ou de matière par un fluide en mouvement.
Agrégation -  Regroupement de petits cristaux de glace en particules plus grosses tels que les flocons de neige.
Air -  Mélange de différents gaz constituant l’atmosphère terrestre. Cette dernière est composée principalement d’azote (78%), d’oxygène (un peu moins de 21%) et d’argon (1%).
Albédo -  L’albédo définit la fraction du rayonnement solaire qui est réfléchie par un corps. Plus un corps est sombre et moins il réfléchira les rayons du soleil.
Alizés -  Les Alizés désignent des vents réguliers qui soufflent toute l'année dans les régions intertropicales entre 30° nord et 30° sud. Ils soufflent du nord-est au sud-ouest dans l'hémisphère nord et du sud-est au nord-ouest dans l'hémisphère sud.
Altitude geopotentielle -  Il s’agit, en météorologie, de la distance verticale d’un point donné de l’atmosphère au niveau moyen de la mer, qui n’est pas calculée par son altitude, mais par un nombre qui est généralement très voisin et qui s’appelle altitude géopotentielle. Cette dernière se mesure en mètre géopotentiel.
Amas convectif -  Se dit d’un regroupement de cellules convectives formant un système généralement "sphérique".
Anémomètre -  Instrument de mesure météorologique servant à relever la vitesse du vent.
Anticyclone -  Un anticyclone définit une zone de hautes pressions où les vents soufflent dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord et dans le sens contraire dans l’hémisphère sud. Les anticyclones sont souvent responsables de belles journées ensoleillées en été mais peuvent être également responsables de journées de brouillard en hiver.
Arc en retour -  Puissant courant électrique qui remonte le canal ionisé préalablement établi par la connexion de deux traceurs, l'un descendant l'autre ascendant, entre le nuage et le sol. C'est la seule phase d'un coup de foudre pouvant être observée à l'œil nu.
Arcus -  Un arcus est un type de nuage bas situé la plupart du temps à l’avant d’un cumulonimbus. Il se forme au contact entre l’air froid venant du courant descendant qui se propage au sol et l’air plus chaud environnant. Les principales structures d'arcus sont les formations en rouleau ou en arc.
- Synonyms: arcus
Ascendance -  Une ascendance qualifie tout mouvement vertical ascensionnel d’une parcelle d’air.
Atmosphère -  L’atmosphère est un environnement gazeux qui enveloppe certaines planètes. Celle-ci est plus ou moins liée à la planète par la force de gravité et le champ magnétique qu'elle exerce. Pour éclaircir le rôle du champ magnétique, celui-ci permet à l'atmosphère de ne pas être "balayée" petit à petit par les vents solaires en déviant ceux-ci. On pense actuellement que l'atmosphère de Mars a été "balayée" ainsi lorsque son champs magnétique a cessé. Ce dernier phénomène étant dû à la solidification du noyau.
- Synonyms: atmosphères
Atmosphérique -  Ce terme indique une émission électromagnétique émise par les éclairs dans les ondes radios. Ces ondes peuvent se propager sur de très longues distances qui est fonction de la fréquence émise de sorte qu'en très basse fréquence, on pourrait "entendre" les perturbations de tous les orages du monde. La fréquence la plus utile lors de traques à l'orage est généralement située dans les environs de 1602 Khz car celle-ci permet de n'entendre que les perturbations des orages assez proches (200 km à la ronde). Les atmosphériques sont également appelés "siffleurs".
Austral -  Notre Terre est "divisée" en deux hémisphères (Nord et Sud) située chacune de part et d’autre de l’équateur. Le mot "austral" désigne l’hémisphère Sud.
Autoconversion -  Phénomène de croissance des gouttelettes de nuage par des collisions entre-elles, ou avec des hydrométéores existant, suivies de coalescences (agglomérations).
Averse -  Précipitations intenses, généralement de courte durée, issues des nuages convectifs de types cumulus congestus ou cumulonimbus.
Axe d'un tourbillon -  Ce terme s'utilise dans le domaine des tornades et désigne la direction vers laquelle pointe le vecteur "vorticité" du tourbillon, ce dernier étant une mesure vectorielle des rotations locales dans un fluide suivant les trois directions de l'espace.
Bande brillante -  Zone où la réflectivité radar est amplifiée (généralement au niveau de l’isotherme 0°C) à cause de la transformation des hydrométéores précipitant. Plus l'hydrométéore est volumineux (par exemple un flocon de neige) et plus sa réflectivité augmente. C’est pour cela que l’on retrouve cette amplification radar au niveau de l’atmosphère où la température redevient positive où les hydrométéores se transforment et deviennent plus volumineux.
Barocline -  Ce terme désigne une zone où l’on retrouve un changement de la température le long d’une même surface isobare (de même pression).
Baromètre -  Instrument météorologique servant à relever la pression atmosphérique.
Barotrope -  Ce terme désigne une zone où la température reste constante le long d’une même surface isobare (de même pression).
Base d'un nuage -  La base d’un nuage définit la partie inférieure d’un nuage, généralement plane pour les cumulus et les cumulonimbus.
Basses couches -  En météorologie, les basses couches désignent communément une altitude située approximativement entre 100 et 1500 mètres. Ce terme est souvent utilisé lors des analyses météorologiques.
Boréal -  Notre terre est "divisée" en deux hémisphères (Nord et Sud) situées chacune de part et d’autre de l’équateur. Le mot "boréal" désigne l’hémisphère Nord.
Brise de mer -  Vent soufflant de la mer vers les terres durant la journée.
Brise de terre -  Vent soufflant des terres vers la mer durant la nuit.
Brouillard -  Le brouillard est composé de très petites gouttelettes d'eau qui sont en suspension dans la basse troposphère. On l'appelle aussi "stratus bas" étant donné que c'est réellement un nuage s'étant formé au niveau du sol. Il est donc fréquent que le brouillard touche le sol et réduise la visibilité à moins d'un kilomètre. Lors de sa dissipation, ce sont tout d'abord les basses couches du brouillard qui s'évaporent pour ensuite se poursuivre jusqu'au sommet du nuage bas.
Bruine -  La bruine est une forme de précipitations composées de très fines gouttelettes d'eau (le diamètre de celles-ci ne dépassant pas les 0.5 mm) sous forme liquide.
Brume -  La brume est un amas de très fines gouttelettes d’eau (ou de cristaux de glace) qui sont en suspension dans la basse atmosphère. Il est fréquent que la brume touche le sol et réduise fortement la visibilité. Si celle-ci est inférieure à 1 kilomètre, on parlera alors de brouillard. Par ailleurs, la brume donne souvent une couleur blanchâtre à l'horizon.
Cage de Faraday -  La cage de Faraday désigne une structure métallique maillée ou pleine qui permet d’isoler son contenu des champs électriques extérieurs de sorte qu'il n'existe aucun champs à l'intérieur de la structure. Contrairement aux idées reçues, la voiture n'est pas une cage de Faraday parfaite même si elle est une bonne protection contre la foudre. En cas d'orages, il est toutefois impératif de garder les vitres fermées.
Calorie (cal) -  La calorie est en météorologie une unité de chaleur qui est égale à l’énergie nécessaire pour augmenter de 1°C la température de 1 gramme d’eau. Une calorie équivaut à 4.18 Joules.
Capacité calorifique -  Rapport entre la chaleur absorbée ou émise par un corps et sa variation de température.
Cape -  Indice exprimant l’énergie potentielle de convection disponible (Convective Available Potential Energy) qu’a une parcelle d’air plus chaude que son environnement, ce qui se traduit par une poussée ascensionnelle due à la force d’Archimède. La cape s’exprime en Joule par kg.
Cascade électronique -  Lorsque le champ électrique est suffisamment intense, production d'électrons libres de plus en plus nombreux à partir de quelques particules initiales générant des collisions et des ionisations successives.
Cellule convective -  Ce terme désigne un nuage convectif (cumulus congestus et cumulonimbus) composé d’un courant ascendant et un courant descendant.
Cellule de Hadley -  Zone tropicale de la circulation moyenne de l'atmosphère terrestre avec une convergence des alizés vers la zone de convergence intertropicale, cela produisant de nombreux nuages convectifs, et avec une divergence des vents de haute troposphère vers les latitudes tropicales où les mouvements descendants inhibent les développements nuageux.
Chaleur -  Forme d'énergie transférée par les différences de températures. On l'appelle "chaleur sensible" pour la distinguer de la "chaleur latente". La chaleur s'exprime en Joules ou en calories.
Chaleur latente -  La chaleur latente est la quantité d’énergie échangée avec son environnement lors d’un changement de phase d’un corps (états solides, liquides ou gazeux).
Changement de phase -  Transformation d'un corps entre les phases solide, liquide et gazeuse.
CIN -  Indice exprimant l’inhibition de la convection (Convective INhibition), liée à une couche de stabilité dans l’atmosphère (pouvant aller jusqu’à l’inversion). Ce paramètre est au moins aussi important que la CAPE car il indique combien d’énergie doit être « contrée » avant que la CAPE puisse être libérée.
Cirriforme -  Les nuages cirriformes désignent des nuages d’altitude ayant un aspect filamenteux et ressemblant à des cirrus.
Cirro-cumulus -  Nuage de haute altitude (supérieure à 5000 mètres) ayant un aspect cotonneux. Il traduit une certaine instabilité à haute altitude.
Cirrus -  Nuage de haute altitude (supérieure à 6000 mètres) ayant un aspect filamenteux composé uniquement de cristaux de glace.
Cisaillement du vent -  Le cisaillement du vent est une différence de vitesse et/ou de direction entre deux points rapprochés de l’atmosphère.
Coalescence -  En météorologie, la coalescence désigne le fait d’avoir des particules de glace ou d’eau liquide se réunir et à s’agglomérer entre elles.
Condensation (Niveau de) -  Le niveau de condensation détermine l’altitude à laquelle l’air devient saturé (c'est-à-dire où l’humidité relative est à 100%), ce qui permet la formation du nuage.
Congélation (Niveau de) -  Le niveau de congélation représente l’altitude à laquelle les particules d’eau présentes au sein du nuage gèlent.
Convection -  Mouvements organisés dans une couche d’air entraînant des transferts verticaux de chaleur, de quantité de mouvement, etc. En journée, la surface surchauffée (sols ensoleillés par exemple) entraîne souvent des mouvements ascensionnels des particules d’air ; si ces dernières sont assez humides, ces mouvements convectifs favorisent la condensation et sont à l’origine de nuages à développement vertical de type Cumulus.
Convergence -  La convergence est une zone ou les flux d’air de différentes directions se rejoignent. Dans nos régions, on appelle souvent "ligne de convergence" une perturbation (liée à des courants convergents) qui se situe en dehors des perturbations frontales classiques (front chaud, front froid ou front occlus). Dans une situation idéale, on peut parler d'une ascendance provoquée par des vents contraires qui se rencontrent sans qu'il n'y ait de différence de température entre les deux masses d'air (par exemple, en été, air continental assez chaud et humide de nord-est rencontrant de l'air tropical maritime également assez chaud et humide). Ou alors, il peut même s'agir d'une convergence au sein d'une même masse d'air. En réalité, une ligne de convergence s'accompagne presque toujours de différences thermiques et on peut parler dans ce cas d'un mini-front.
Courant Jet -  Le courant Jet, également appelé "Jet" est un courant d’air tubulaire aplati, quasi-horizontal, généralement à haute altitude, souvent près de la tropopause, axé sur une ligne de vitesse maximale et caractérisé par de grandes vitesses et de forts cisaillements du vent. On peut parfois le rencontrer à basse altitude aussi.
Cumulonimbus -  Nuage dense à extension verticale considérable en forme de montage ou de tour immense. Sa partie supérieure est presque toujours aplatie; celle-ci prend la forme d'une enclume ou d'un panache. Sous sa base, souvent très foncée, on retrouve fréquemment des nuages bas déchiquetés, soudés ou non avec elle ainsi que des précipitations. Les cumulonimbus peuvent également, dans certains cas, provoqués d’importants dégâts sur leurs passages.
Cumulus -  Nuages détachés, normalement denses et aux contours bien délimités, se développant verticalement sous forme de mamelons, de dômes et de tours, dont la partie supérieure bourgeonnante a souvent l'aspect d'un chou-fleur.
Densité de foudroiement -  La densité de foudroiement désigne le nombre d’impacts de foudre au km² par an. En Belgique, ce chiffre se situe entre 1 et 2 avec une moyenne de 1,3.
Dépression de méso-échelle -  Une dépression de méso-échelle désigne un système de basses pressions dont le diamètre est inférieur à 1000 km.
Derecho -  Un derecho est une ligne de grains extrêmement violente qui se développe dans des conditions atmosphériques particulières et que l'on retrouve rarement dans nos contrées. Ce système orageux "en ligne" se déplace rapidement et s’accompagne très souvent de violentes rafales descendantes qui apportent de nombreux dégâts.
Doppler -  Radar qui fait la distinction entre les cibles fixes et mobiles en détectant le décalage de la fréquence de l'onde réfléchie causé par l'effet doppler. Le radar peut aussi mesurer la vitesse des cibles avec une grande précision. Le doppler détecte également la rotation à l’intérieur du système orageux.
Dorsale -  Ce terme désigne un axe de hautes pressions prolongeant un anticyclone. Une dorsale anticyclonique est synonyme d’un temps stable.
Eau surfondue (ou surfusion) -  L’eau surfondue a la capacité de demeurer à l’état liquide bien en dessous de 0°C.
Echelle de Fujita améliorée (EF) -  C'est une échelle de classement de la force des tornades selon les dommages causés. Elle est utilisée aux États-Unis pour remplacer l'échelle originale de Fujita depuis la saison estivale 2007. Elle a été développée pour pallier les faiblesses notées dans l'échelle originale qui montraient des incertitudes quant à la force des vents nécessaires pour causer certains dommages et à l'évaluation de situations similaires mais ayant affecté des constructions de différentes solidités.
Echo en arc -  L’écho en arc (ou Bow Echo en anglais) désigne une ligne orageuse prenant une forme caractéristique d’un arc de cercle bien visible sur les radars météorologiques. Il prend cette forme car le centre de la ligne orageuse se déplace plus vite que les extrémités. Les extrémités de cette ligne orageuse connaissent une rotation ; anticyclonique dans sa partie nord et cyclonique dans sa partie sud. Parfois, il peut arriver que des tornades puissent se développer dans ces extrémités, et plus particulièrement dans la partie nord de la ligne orageuse. Un écho en arc produit le plus souvent des vents violents pouvant provoquer des dégâts.
Echo en crochet -  Signature classique, sur un radar, de la présence d’un mésocyclone dans un orage supercellulaire.
Eclair -  Phénomène lumineux provoqué par la foudre.
Emagramme -  L’émagramme est l’une des quatre diagrammes thermodynamiques utilisés pour représenter le profil vertical de la température et de l’humidité de l’air de l’atmosphère. Un émagramme est créé par ordinateur à partir des données enregistrées par les radios sondes.
Enclume -  L’enclume est la partie supérieure d’un nuage orageux qui s’étale horizontalement sous la tropopause. La température à une telle altitude frôle avec les -40 degrés (parfois moins) ce qui explique qu’elle soit composée de cristaux de glace.
- Synonyms: enclumes, enclume
Flux -  Le flux est un terme souvent utilisé dans les bulletins des prévisions. Celui-ci désigne les vents qui soufflent dans une direction donnée, et ce sur des superficies plus ou moins vastes.
Foehn (effet de) -  L’effet de foehn s’applique lorsque des courants aériens se heurtent à une chaine de montagne. En arrivant sur les contreforts de celles-ci, l’air est obligé de s’élever, de se refroidir et d’engendrer ainsi la formation de nuages. L’air redescendant sur l’autre versant sera par contre plus sec, mais aussi plus chaud.
Forçages -  Éléments thermiques ou dynamiques qui forcent l'air à se soulever.
Foudre -  La foudre est une décharge électrique qui se produit entre deux charges de polarité différentes. La haute température provoquée par celle-ci a pour effet de créer un plasma le long du canal qui sert de passage à la décharge électrique. Ce plasma lumineux est à l'origine de l'éclair.
- Synonyms: foudres
Foudre en boule -  La foudre en boule est un phénomène non élucidé actuellement et aucune preuve scientifique ne permet de certifier l’existence réelle d’un tel phénomène. Il apparaitrait lors de manifestations orageuses. La foudre en boule se présenterait sous la forme d'une sphère lumineuse dont le comportement ne semblerait pas déterminé par le milieu extérieur. Elle possèderait des caractéristiques (mouvement, lumière, apparence, disparition) qui en ferait un phénomène électrique à part et encore bien mystérieux.
Front de rafales -  Un front de rafales est une zone située à l’avant de l’orage et qui sépare le courant descendant froid et humide de l’air environnant (qui est souvent plus chaud). L’importante différence de gradient de pression et de température provoque à son passage de puissantes rafales de vent. Il est parfois matérialisé visuellement par un nuage bas nommé arcus.
Goutte froide d'altitude -  La goutte froide d’altitude est comme son nom l’indique une zone où règne des températures plus froides en altitude, et ce par rapport aux zones environnantes. Les gouttes froides d’altitude amènent un temps instable, propice au développement d’orages.
Grêle -  Précipitations se formant à l’intérieur d’un nuage orageux (cumulonimbus) et se présente sous forme de morceaux de glace appelés grêlons dont le diamètre est généralement compris entre 5 et 50 mm, parfois plus.
Gustnado -  Un gustnado est un phénomène tourbillonnaire qui apparait sous un front de rafales. Contrairement aux Landspout ou aux tornades "mésocycloniques", le gustnado n’est pas à proprement parlé une tornade car il n’a pas de connexion avec le nuage orageux. Il peut toutefois provoquer des dégâts aux toitures des habitations et à la végétation.
Hélicité -  L’hélicité correspond au potentiel de rotation d’une parcelle d’air par rapport à son environnement. Les internautes s'apercevront que ce glossaire est régulièrement enrichi de nouveaux termes.
Hydrométéores -  Les hydrométéores désignent l’ensemble de l’eau contenue dans l’air, que celle-ci soit sous forme liquide, solide ou gazeuse présents dans l’atmosphère, tels que la pluie, la grêle, le givre etc…
Inertie (force d') -  La force d’inertie désigne une force « fictive » qui agit sur les particules en mouvement ou au repos.
Instabilité -  L’instabilité se produit lorsque la température d’une parcelle d’air soulevée est supérieure à celle de l'air environnant qu'elle rencontre en s'élevant. L’air étant alors plus chaud à l’intérieur de cette parcelle d’air que dans son environnement, elle va s’élever à la façon d’une montgolfière, via le principe d'Archimède. On rencontrera donc souvent des conditions d'instabilité quand de l'air en surface sera nettement plus chaud que l'air situé dans les couches supérieures, surtout si on note une rapide décroissance de la température avec l'altitude dans ces couches supérieures. L’instabilité désigne donc la proportion d’une parcelle d’air à se soulever.
Inversion -  L’inversion est un phénomène atmosphérique qui se produit lorsque la température augmente avec l’altitude au lieu de diminuer.
Joule (J) -  Unité d'énergie représentant l'énergie cinétique d'une masse de 1 kilogramme possédant une vitesse de 1 m/s.
Kelvin (K) -  Unité de mesure de la température par rapport au zéro absolu (-273,15°C). Comme pour les degrés Celsius, il y a 100 degrés d'écart entre les températures de fusion de la glace et d'ébullition de l'eau à la pression standard de 1013,25 hPa.
Landspout -  On désigne un Landspout une tornade qui n’apparait pas sous un nuage mur d’une supercellule. Elle est souvent d’intensité moindre par rapport à sa consoeur "mésocyclonique" mais contrairement à cette dernière, elle peut apparaitre sous n’importe quel nuage orageux.
Latitudes moyennes -  Zones situées entre les tropiques (23,5°C) et le Cercle polaire (66,5°C). On appelle également ces zones "latitudes tempérées".
LEWP (Line Echo Wave Pattern) -  Le LEWP désigne une ligne de grains généralement virulente qui prend, sur les images radars, l’aspect d’une « vague », d’où son nom. Au sein de celle-ci peuvent se développer des orages supercellulaires.
Lidar -  Acronyme de LIght Detection And Ranging, instrument utilisant le rayonnement laser pour la détection de cibles atmosphériques.
Lifted index -  Le lifted index, appelé "indice de soulèvement" en français, est connu sous la forme écrite "LI", celui-ci est l’un des indices de stabilité de l'air qui donne une indication sur la possibilité de déclenchement d'orages ainsi que sur le potentiel de génération de phénomènes violents par ceux-ci (grêle, rafale descendante, tornade, pluie torrentielle sous orage).
Ligne de grain -  Système convectif de moyenne échelle présentant une structure en ligne. Les vents forts accompagnant cette structure et présentant un brusque changement de direction entre l'avant et l'arrière des orages est assez caractéristique.
Longueur d'onde -  Distance entre deux maximums ou deux minimums d'un phénomène ondulatoire. Elle est inversement proportionnel à la fréquence.
Mamma -  Dans un nuage orageux, les mammas occupent le dessous de l’enclume. On les reconnait grâce à leurs formes caractéristiques de protubérances en forme de mamelles d’où leur nom.
Marais barométrique -  C’est une zone où la variation de pression est très peu marquée, même si celle-ci est un peu plus basse que les zones environnantes.  En été, les situations dites de marais barométriques sont souvent favorables au développement d’orages.
MCC -  Un MCC (diminutif de Mésoscale Convectif Complex) , ou Complexe convectif de méso échelle est un MCS circulaire mais de plus grande dimension que ce dernier. Pour pouvoir définir un MCC, voici les caractéristiques visibles sur les photos satellitaires :
  • des sommets de nuages avec une température inférieure à -32°C sur 150 000 km² et une zone de 50 000 km² dont les sommets atteignent -52°C.
  • une durée de vie de plus de 6 heures.
  • un rapport entre les diamètres nord-sud et est-ouest qui doit s'approcher de 1 (au moins 0,7) lors de l'extension maximale du complexe.
MCS -  Un MCS est tout d’abord le diminutif de Mesoscale Convectif System, ou Système Convectif de Méso-échelle en français. Ce sont des amas orageux de grande dimension (supérieure à 80km) composés d’une multitude de cellules orageuses. Il existe deux types de MCS : le MCS linéaire et le MCS circulaire. Les lignes de grains font partie des MCS linéaires tandis que les MCC ou les cyclones tropicaux font partie des MCS circulaires.
Méso-échelle (Phénomènes de) -  En météorologie, on utilise fréquemment ce terme qui désigne généralement tous les phénomènes dont la taille varie entre quelques kilomètres à plusieurs centaines de kilomètres (les orages par exemple).
Mésocyclone -  Un mésocyclone est à proprement parlé une signature radar caractéristique d’un orage supercellulaire (écho en crochet). Mais on utilise également ce terme pour désigner le courant ascendant rotatif de la cellule orageuse. La présence d’un mésocyclone permet de définir si un orage est considéré comme supercellulaire ou non.
Micro-échelle (Phénomènes de) -  En météorologie, on utilise fréquemment ce terme qui désigne généralement tous les phénomènes dont la taille est inférieure à deux kilomètres (les tornades par exemple).
Monocellulaire -  Les orages monocellulaires sont ainsi nommés car ils ne se composent que d’une seule cellule convective. Leur durée de vie étant courte, ces orages ne peuvent parcourir de longues distances et ne présentent généralement pas de sévérité particulière.
- Synonyms: orages monocellulaires, monocellulaire
Multicellulaire -  Les orages multicellulaires sont ainsi nommés car ils regroupent plusieurs cellules orageuses qui interagissent entre elles. Alors qu’un orage monocellulaire classique ne dure en général pas plus d’une demi-heure, les orages multicellulaires peuvent persister des heures et parcourir de longues distances. Ils sont souvent responsables de fortes précipitations pouvant amener des inondations, de vents violents capables de provoquer des dégâts sur la végétation ou les habitations et parfois également d’intenses chutes de grêle. Dans de rares cas, ces orages peuvent aussi donner naissance à des tornades.
- Synonyms: orages multicellulaires, multicellulaire
Nimbostratus -  Nuage gris dont l’aspect est souvent rendu flou par des chutes de pluie plus ou moins continues. Ce nuage se situe généralement à une altitude d’environ 2000 mètres.
Nuage mur -  Le nuage mur est un abaissement prononcé et rotatif d’une partie de la base d’un nuage orageux. Ce type de manifestation est associé généralement aux orages supercellulaires. Les tornades dites "mésocycloniques" se développent sous un tel nuage. Mais ce terme peut également désigner un simple abaissement du nuage orageux sans qu’il n’y ait de rotation. Dans ce cas là, aucune tornade ne peut se développer sous un tel nuage.
Orage -  Les orages sont des phénomènes atmosphériques, qui ne peuvent se développer que dans une atmosphère instable.Les orages sont des phénomènes atmosphériques, qui ne peuvent se développer que dans une atmosphère instable. Pour que l’on puisse parler d’orage, il faut impérativement qu’une décharge électrique ait lieu, que ce soit entre les nuages et le sol, dans le nuage même ou entre les nuages. Tout phénomène atmosphérique qui ne produit pas d’éclairs ne peut donc être qualifié d’orage ! Un orage se compose d’une ou plusieurs cellules orageuses. Chaque cellule orageuse arrivée à maturité comprend un courant ascendant et un courant descendant. Les orages peuvent s’accompagner de violentes précipitations, de vents tempétueux, de grêle voire de tornades.
Orage dédoublé -  Un orage dédoublé est ainsi nommé car la cellule orageuse qui compose l’orage se scinde en deux parties, chacune de ces parties empruntant un chemin différent. On nomme ces parties "moteur gauche" et "moteur droit". La partie "moteur droit" est comme son nom l’indique, une cellule orageuse qui va emprunter un chemin à droite du flux moyen. Généralement plus virulente que la cellule à moteur gauche, elle évolue très souvent en orage supercellulaire. La partie "moteur gauche" est souvent moins virulente que la cellule à moteur droit et a tendance à s'affaiblir plus rapidement. Cela n’exclut pas que ce genre de cellule puisse également se transformer en orage supercellulaire mais cette situation est plus rare.
Perturbation -  Une perturbation désigne le passage d’un système dépressionnaire (front chaud, front froid, front occlus).
Point de rosée -  Le point de rosée est la température à laquelle on doit baisser une masse d’air pour obtenir la saturation. Plus l’air sera chaud, plus il aura la possibilité de contenir une plus grande quantité de vapeur d’eau. C’est pour cela qu’en été, la température du point de rosée peut atteindre des valeurs élevées. Si dans une situation atmosphérique instable la température du point de rosée est élevée, l’humidité présente dans l’air pourra favoriser le développement des orages.
Pression atmosphérique -  La pression atmosphérique, comme son nom l’indique, désigne la pression qu’exerce l’air situé au dessus d’un endroit donné. Cette pression, mesurée en hectopascals, varie fortement avec l’altitude. Une pression atmosphérique élevée est souvent synonyme de beau temps.
Radiosondages -  Les radiosondages sont des mesures verticales de l’état atmosphérique. Pour effectuer ces radiosondages, un ballon est muni d’une sonde permettant d’effectuer des analyses. On lâche alors ce ballon depuis un lieu déterminé (au sol ou à partir d’un navire situé en mer) à une heure bien définie. Chaque ballon ainsi lâché va en s’élevant effectuer toute une série de relevés tels que la température, la vitesse et la direction du vent, le taux d’humidité ou la pression atmosphérique. Les ordinateurs restituent les données sous forme de texte brut ou sous forme d’émagramme. Les données issues permettent aux météorologistes d’avoir une vision verticale de l’atmosphère à un moment donné.  
Rafales descendantes (ou Downburst) -  Les rafales descendantes sont de puissants courants aériens issus du courant descendant des cellules orageuses. En frappant le sol, elles peuvent provoquer d’importants dégâts, soit directement à la zone d'impact, soit en aval de celle-ci par effet de "souffle".
Rotation anticyclonique -  Se dit de phénomènes météorologiques tournant autour d’un axe dans le sens des aiguilles d’une montre (tornade à rotation ancyclonique)
Rotation cyclonique -  Se dit de phénomènes météorologiques tournant autour d’un axe dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (tornade à rotation cyclonique)
Sommet pénétrant ou protubérant (dôme stratosphérique) -  Ces termes désignent une zone située au dessus de l’enclume d’un cumulonimbus. Attention, tous les Cumulonimbus ne présentent pas ce genre de configuration. En effet, lorsqu’un sommet pénétrant se forme au dessus de l’enclume, cela signifie que les courants ascendants sont suffisamment puissants pour transpercer la tropopause, ce qui n’est pas systématiquement le cas. Lorsqu’un cumulonimbus est surmonté d’un sommet pénétrant, on peut donc en déduire que l’on a affaire à un orage puissant.
Supercellulaire -  Les orages supercellulaires sont les rois des orages ! Comme les orages monocellulaires, ils ne sont composés que d’une seule cellule orageuse mais ils ont une durée de vie plus longue car l’organisation de tels orages permettent d’avoir une séparation entre les courants ascendants et descendants du nuage orageux. Pour pouvoir définir un orage supercellulaire, il faut impérativement observer, par radar, la présence d’un mésocyclone et/ou observer visuellement sur le terrain une rotation du courant ascendant du nuage orageux. Les orages supercellulaires s’accompagnent souvent de phénomènes météo extrêmes tels que violentes chutes de grêle ou tornades.
- Synonyms: supercellulaires, supercellule, orage supercellulaire
Synoptique (Echelle) -  L’échelle synoptique est utilisée en météorologie pour désigner de très vastes zones où circulent des phénomènes de très grande taille (de plusieurs centaines à plusieurs milliers de kilomètres), tels que les dépressions ou les cyclones par exemple.
Talweg -  Le talweg est un creux barométrique, plus précisément un axe de basses pressions. Celui-ci amène généralement une dégradation du temps. On parle de « talweg de surface » ou de « talweg d’altitude ». Concernant le terme « talweg d’altitude », celui-ci est souvent utilisé dans les prévisions des orages car il apporte un contexte généralement favorable au développement de ceux-ci en s’accompagnant d’air plus froid en altitude.
Thêta E -  Communément appelée la TPE (température potentielle équivalente), la thêta E représente la température d’une parcelle d’air quelque peu trafiquée. En effet, pour obtenir la thêta E on retire toute la vapeur d’eau d’une parcelle d’air de façon adiabatique pour ensuite ramener cette parcelle d’air au niveau 1000 hPa. Cette description est certes quelque peu complexe à comprendre mais le plus important reste de savoir que cette température est très utile pour comparer les différentes parcelles d’air et mesurer l’instabilité thermique de l’air.
Tornade ou trombe terrestre -  Les tornades sont de violentes colonnes d’air tourbillonnant, issues de nuages orageux. On désigne par tornade un « nuage » en entonnoir qui relie la base d’un nuage orageux au sol. Elles se produisent de deux façons : soit mésocyclonique (issue d’un mésocyclone), soit directement sous le nuage orageux. Une tornade à maturité est composée d’un tuba et d’un buisson. Les vents à l’intérieur d’une tornade peuvent atteindre des vitesses très élevées dans certains cas extrêmes (300 km/h ou plus). Elles se déplacent à une vitesse variant de quelques kilomètres par heure à plus de 50 km/h et ont une durée de vie assez courte (variant de quelques minutes à parfois plus d’une heure). Les tornades peuvent faire de très gros dégâts.
Torro (Echelle de) -  Cette échelle de mesure sert non seulement à classifier l’intensité des tornades, mais également des autres phénomènes venteux d’origine convective (rafales descendantes, front de rafales etc…). Elle a été élaborée au Royaume-Uni par M. Terence Meaden et opérationnelle depuis 1975.
Traine -  La traine désigne en météorologie la partie qui suit directement le passage d’un front froid. L’air en altitude diminue ce qui permet une hausse de l’instabilité. En hiver, c’est souvent au passage de la traine que les orages se développent.
Trombe marine -  Une trombe marine est une colonne d’air tourbillonnaire se développant au dessus de l’eau (en général la mer d’où leur nom). Elles se forment de deux manières :
  • soit de façon identique à leurs homologues terrestres les tornades
  • soit, et c’est le cas le plus courant, lorsqu’une masse d’air fraîche surplombe des eaux plus chaudes
Les trombes se forment souvent dans un environnement peu cisaillé. Elles nous offrent souvent un spectacle de toute beauté et elles sont généralement moins dangereuses que les tornades terrestres. Attention, si généralement elles se dissipent à leur arrivée sur la côte, certaines peuvent cependant entrer dans les terres en causant des dégâts.
Tropopause et anomalie de tropopause -  On appelle tropopause la frontière séparant la troposphère de la stratosphère. Cette frontière marquant donc la limite supérieure de la troposphère. Chez nous, la tropopause se situe à une altitude variant de 7 à 15 kms. A cet endroit, la température recommence à croître avec l’altitude alors qu’aux altitudes inférieures cette dernière baissait. Cela a pour effet de créer un plafond infranchissable par les cellules orageuses, dont la poussée ascendante s’étale alors sur les côtés formant ainsi la fameuse enclume. Mais cette tropopause ne se situe pas à une altitude fixe. En effet, elle subit des variations provoquées par ce que l’on nomme "le tourbillon potentiel" qui résulte des vents en altitude. Une anomalie de tropopause est une intrusion d’air stratosphérique dans la troposphère. Nous n’allons pas rentrer dans les détails de fonctionnement d’une anomalie de tropopause mais retenons simplement que ces dernières favorisent le déclenchement des orages si une instabilité est déjà présente. En effet, à l’avant d’une anomalie, l’air est soulevé de force, favorisant dès lors la convection.
Troposphère -  Partie de l’atmosphère terrestre située entre la surface du globe et une altitude variant de 8 à 15 km selon la saison et la latitude.
Tuba -  Le tuba désigne soit un appendice rotatif situé sous un orage soit une partie de la tornade même (colonne tourbillonnaire). Dans le premier cas, il s’agit d’une amorce de tornade (ou de trombe marine) qui peut s’étirer plus ou moins en direction du sol. Dans le second cas, il s’agit que d’un appendice et le tuba ne présente pas de risque particulier car, le plus souvent, il n’évolue pas en tornade et ne touche donc pas le sol. Bien entendu, s’il s’agit d’un élément de la tornade, il faut absolument se mettre à l’abri.
Ultraviolet -  Domaines des longueurs d'ondes électromagnétiques comprises entre 0,004 et 0,4 µm.
Vortex -  Un vortex désigne une colonne d’air tournant autour d’un axe.
Vorticité -  La vorticité désigne la capacité de rotation d’une parcelle d’air sur elle-même.
Watt (W) -  Unité de puissance équivalant à 1 J/s.
Zénith -  En direction du haut, point se situant exactement à la perpendiculaire du sol.
Zone convective -  Partie d'un système convectif de moyenne échelle (SCME ou MCS en anglais) où se situe l'activité convective la plus intense.
Zone de convergence intertropicale (ZCIT) -  Région de convergence entre les alizés des hémisphères Nord et Sud, marquée par une intense activité convective, au centre de la cellule de Hadley. Sa localisation en latitude est variable en fonction de la saison, et de la présence de continents ou d'océans. On appelle également cette région "équateur météorologique".
Zone stratiforme -  Région étendue de nuages stratiformes associée à un système convectif de moyenne échelle (SCME ou MCS en anglais).