Durant la journée du dimanche 6 novembre 1921, la Belgique subit le passage d’une tempête. Celle-ci est accompagnée d’orages venteux qui provoquent d’importants dégâts en basse et moyenne Belgique. En outre, ils sont localement accompagnés de chutes de grêle.
« Les communications téléphoniques et télégraphiques avec les pays voisins sont interrompues« . Source : IRM.
Voici quelques informations contenues dans le « rapport sur les vents en Belgique, Louis Baes, 1948″ :
« Le vent soufflait en tempête, du SW sur le continent, du NW sur les îles Britanniques. L’ouragan s’est levé à Bruxelles dans la nuit du 5 au 6 novembre et a continué toute la journée du 6 et du 7 novembre. Il fut accompagné d’une pluie torrentielle et même, le matin du 6 novembre, d’une abondante chute de grêle, avec éclairs. »
« De très nombreux arbres, dont beaucoup centenaires, ont été déracinés ou rompus dans le domaine royal de Laeken, dans le parc public de Laeken, au plateau de Koekelberg, à Forest et dans la forêt de Soignes. »
« À Malines, de nombreux arbres déracinés, des toitures emportées. »
À Anvers, deux accidents mortels causés par la chute de débris. Au Port, de gros dégâts furent causés aux hangars; un hangar en tôle a été complètement détruit. À la plaine des manoeuvres, la toiture d’un hangar d’avion a été emportée. »
« À Namur, de nombreux arbres sont déracinés, des dégâts aux immeubles sont observés, des lignes téléphoniques et télégraphiques sont détruites. »
« A Liège, au plateau de Cointe, les toitures d’un groupe de maisons ont été emportées; à Tilleur, 7 pylônes métalliques ont été renversés. »
« Au cours de cette tempête, on a enregistré une vitesse moyenne du vent de 20 m/s (72 km/h) avec des rafales qui auraient été enregistrées, si l’appareil de rafales de Fuess avait existé, de l’ordre de 35 à 40 m/s (soit environ de 120 à 140 km/h).«
« Localement dans le pays, étant donné la nature des dégâts causés, des vitesses de cet ordre ont dû se produire et même être dépassées.«