Une brusque arrivée d’air chaud et humide, à l’avant d’un front ondulant au nord-ouest de nos régions, donne une situation particulièrement orageuse. En matinée toutefois, une couche de relative stabilité, située entre 1 000 et 1 500 mètres, entrave d’abord la convection. On observe alors un ciel typique d’air tropical, avec cirrocumulus et altocumulus prenant parfois une forme lenticulaire (assez floue cependant), et évoluant parfois aussi en castellanus. De temps en temps, les altocumulus sont assez épais pour donner de faibles précipitations qui augmentent encore l’humidité de l’air. Les cumulus, pendant ce temps, restent assez modestes.
Mais l’après-midi, lorsque la température atteint 27°C, la zone de stabilité disparaît et la situation devient aussitôt explosive, avec cumulonimbus générant des orages parfois violents et de la grêle, comme par exemple à Bruxelles. Là, le total de précipitations reste malgré tout restreint, avec 1 mm. À Rillaar (province du Brabant Flamand), on relève par contre 60 mm d’eau dans le pluviomètre ! Il s’ensuit des inondations dans le pays.