Au cours du 15e siècle, les tempêtes sont décrites comme se succédant avec une effroyable rapidité. L’une des plus violente s’est produite le 10 avril 1446.
« Une tempête éclata sur toutes les côtes de la mer du Nord. Les eaux salées rompirent les digues de la Flandre, de la Hollande, de l’Angleterre, de l’Ecosse et exercèrent dans ces pays leurs ravages habituels. En Belgique, ce fut la Flandre Zélandaise qui eut surtout à souffrir, mais nos autres provinces eurent leur part du désastre. Car la tempête dura trente-six heures et renversa les arbres, les maisons, les clochers et les églises mêmes. Il tomba de la neige et de la grêle comme en plein hiver. Les troupeaux qui se trouvaient dans les pâturages périrent en grande partie. Plusieurs rivières débordèrent et une foule d’habitants expirèrent dans les flots. »
Auteur des extraits de journaux : Ainé Coolmans (Revue de Bruxelles février 1838).