Le mardi 1er septembre 1857, une tornade est signalée dans la vallée de l’Escaut, entre Helchin et Avelghem, en province de Flandre Occidentale. Voici deux extrait de presse y faisant allusion :
« Le 1er de ce mois, une terrible trombe a passé au-dessus du village de Bossuyt, arrivant dans la direction du sud, et enlevant sur son passage une grande quantité de cheminées, de toits et d’arbres. La violence du vent était extraordinaire, et la pluie tombait à flots. La plupart des arbres du parc de M. le comte de Beaufort ont été brisés. La grange d’une ferme à proximité a été littéralement enlevée à quelque distance, ainsi qu’une maison sise à l’entrée du village, et dont tous les meubles ont été dispersés. D’autres maisons ont fortement été endommagées. Le chiffre des dégâts n’est pas encore connu, mais il doit être assez considérable. Nous n’avons pas appris que des personnes aient eu à souffrir du sinistre (M. de Courtrai) » (L’Indépendance belge – 05/09/1857)
On lit dans le Mémorial de Courtrai : « Ce n’est pas seulement à Bossuyt que l’ouragan a exercé ces ravages, à Helchin aussi des dégâts plus ou moins considérables ont été éprouvés. Plusieurs toits de maisons ont été enlevés, des murs ont été renversés, des arbres brisés. La trombe s’est dirigée ensuite sur Avelghem, où les mêmes effets ont été ressentis. Un charretier qui se trouvait sur la route d’Autryve à Avelghem a été précipité par le vent dans un fossé avec son attelage. On a eu bien de la peine à le délivrer de dessous la charrette, et ce n’est pas sans de graves contusions qu’il en est sorti. D’autres personnes ont été blessées par la chute de différents corps, pourchassés par le vent. De mémoire d’homme, on ne se rappelle pas d’avoir vu dans ces contrées un vent plus furieux. » (L’indépendance Belge – 11/09/1857)