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28/02/1990 – Violente tempête

    Neuvième tempête ! Nouvelle dépression, nouvelle perturbation ! Cette fois-ci avec un secteur chaud et des températures souvent supérieures à 10°C. Et la tempête sera une nouvelle fois terrible ! 152 km/h à Bierset, 145 km/h à Chièvres et à Florennes, 133 km/h à Saint-Hubert…

    Comme la dépression passera très près de nos régions (sud de la Mer du Nord), ce sera le sud du pays qui subira les plus fortes rafales. Mais l’air sera loin d’être calme dans la partie nord, avec 126 km/h à Middelkerke.

    À nouveau, il y a beaucoup de ravages. Les transports en commun seront en difficulté en raison des arbres déracinés et des lignes électriques arrachées. Du coup, plusieurs milliers de ménages seront privés d’électricité. Au littoral, en outre, le vent orienté davantage à l’ouest favorisera les vagues, ce qui causera des dégâts à la digue.

    Voici un commentaire du journal « Le Soir » :

    « C’était pire que l’ouragan de la fin janvier. […] Dans la nuit, c’était le même décor de désolation qu’on a pu voir partout : toitures arrachées, murs éventrés, lignes électriques coupées… C’était dans le Brabant que le vent a soufflé le plus fort, avec des rafales dépassant les 150 km/h. Outre les dizaines d’arbres arrachés, des vitrines de magasin ont explosé, des toits se sont envolés. Mais, dans tout le pays, les dégâts sont à nouveau nombreux. »

    En outre, dans l’air très instable de cette nuit du 28 février au 1er mars, de très fortes rafales seront encore observées et comptabilisées à la date du 1er mars. À Bierset, on notera 135 km/h, à Chièvres et à Saint-Hubert, 122 km/h et à Florennes, 120 km/h.

    24 heures plus tard, il neigera avec 1 cm à Uccle, la seule neige de l’hiver 1989-1990. Mais cette neige marquera aussi la fin des tempêtes.