Le 15 août 2012, même si certains indicateurs sont au rouge, l’importante dégradation orageuse prévue ne donne pas grand-chose.
Source : Estofex (hébergé par Photobucket)
Trois orages monocellulaires parviennent cependant à se développer, dont un seul prendra un caractère violent.
Quel est le contexte ?
Nous sommes au début d’une vague de chaleur de forte intensité, qui n’atteindra son summum que les 18 et 19 avec des températures de 34 à 35°C au centre du pays et jusqu’à 37°C en Campine. En ce 15 août, les températures n’atteignent encore « que » 31°C au centre et 33°C en Campine. Et là se retrouve déjà la première cause du flop orageux : l’apport d’air chaud est massif en altitude, mais les températures dans les basses couches ne suivent pas tout à fait, avec comme conséquence une inversion qui persiste.
La deuxième cause est une humidité quelque peu faiblarde et la troisième, un déphasage entre les forçages de surface (sur la ligne de convergence) et les forçages d’altitude.
Résultat des courses : la convection est inhibée et seules quelques cellules réussiront à faire sauter le couvercle. Mais l’un de ces orages parvient alors à absorber toute l’énergie disponible et à se rendre vigoureux.
Au niveau des précipitations toutefois, aucune station ne donne un total digne de ce nom. Mais comme toujours, des cellules peuvent très bien passer entre les mailles du filet du réseau pluviométrique.