Ce samedi 28 septembre 2013, notre collectif à assister à la conférence donnée par l’IRM au musée d’Arts et d’Histoires du Cinquantenaire, cela ayant lieu à l’occasion du centenaire de l’institut.
Destiné au grand public, les différents exposés présentés concernaient des thèmes à la mode tels que le réchauffement climatique, le cycle de l’eau ou l’investissement de l’IRM dans les recherches menées en Antarctique. Cependant, des éléments moins courant comme la procédure utilisée pour prévoir le temps, l’observation d’imageries radar ou le mode de formation des îlots de chaleur urbaine ont également été présentés à l’assemblée.
Devanture du bâtiment où s’est déroulé la conférence de l’IRM.
Crédit photo : Michael Baillie
Dès lors, une certaine disparité régnait entre les exposés de sorte que l’on passait de sujets simples à la portée de tous vers des sujets complexes qu’il était parfois difficile à suivre surtout dans les cas où l’orateur était monocorde.
Par ailleurs, il a été question de développer une collaboration avec le public et notamment les organismes de météorologues amateurs tel que le nôtre afin de mettre sur pied la possibilité aux passionnés d’apporter des informations à l’IRM et de créer ainsi une synergie avec les services de secours à la manière de ce qui se fait depuis plusieurs décennies aux USA.
Exposé présenté par Laurent Delobbe et portant sur l’imagerie radar.
Crédit photo : Michael Baillie
Maintenant, il restera à savoir à quel point l’IRM veut développer cet échange et si cela ira dans les deux sens car suite à des questions posées par notre collectif sur la confirmation ou non de cas d’orages supercellulaires et restées étrangement sans réponses (alors qu’ils sont propriétaires de deux radars Doppler) nous devinons qu’il reste encore beaucoup à faire en matière de diffusion des informations gratuitement de la part de l’institut qui, rappelons-le, s’avère être une instance publique…
Dès lors, derrière l’apparente volonté que l’IRM met en place avec cet événement pour s’ouvrir vers le public, nous constatons qu’il faudra encore quelques temps pour arriver à une réelle synergie.