Le vendredi 10 juillet 2015, un article du journal ‘Vers l’Avenir’ est paru en ayant pour sujet, la description d’un des outils d’observations que l’on utilise couramment soit le radar de précipitations. En effet, cet outil étant accessible sur Internet depuis près de 10 ans permet de se faire une idée sur la présence de précipitations sur une zone couverte par le radar en question. Pour obtenir des exemples de ce genre d’instrument, nous vous invitons à suivre les liens suivants :
Avec un peu plus d’expériences, il est aisée de déceller les ondées qui pourraient être de nature orageuse rien qu’en observant la forme et l’intensité des précipitations sur la carte radar. Cela dit, aujourd’hui, il est généralement possible de joindre les impacts de foudre avec celle-ci pour être certain ou non que l’averse observée au radar est de nature orageuse ou non.
Radar de précipitations vers 16h35, le 05 juin 2015.
Source : Buienradar
Pour en venir à l’article, si celui-ci est très bien conçu avec une description correcte de l’outil radar, on se retrouve assez mal à l’aise face au côté ‘novateur’ que l’on met en avant vis-à-vis de ce type d’outil quand on comprend que cela existe depuis bien des années sur Internet. Quant aux versions existant sous forme d’applications mobiles, cela fait également un bon bout de temps que cela a été réalisé sans oublier la possibilité d’y joindre des alertes ou des prévisions comme cela existe sur les plateformes telles que Weatherbug, Accuweather ou même dans une moindre mesure Buienradar.
Article tel qu’apparaissant dans le journal ‘Vers L’Avenir’.
Crédit article : Céline Demelenne
Ainsi, via cet article, on découvre une nouvelle fois que l’écart qui existe entre ce qui se fait dans d’autres pays de l’union européenne (telle que l’Allemagne) et la Belgique en matière de météorologie nationale est encore bien marqué. D’ailleurs, on se rappellera toujours de l’aspect pionnier que l’IRM a prôné, vis-à-vis de l’Europe, avec la mise en place d’un réseau de traqueurs d’orages en Belgique durant l’année 2014 alors que cela existe depuis bien des années en Allemagne également.
En résumé, nous sommes satisfaits que des articles mettant en avant des outils courant en météorologie puissent voir le jour mais l’aspect incessamment ‘innovant’ donné à ces mêmes outils laisse tout de même à désirer…