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    Samina Verhoeven
    Maître des clés

    Je proposerai ici à tout un chacun une liste de quelques éléments dont il faut être conscient avant de partir afin que tout puisse se passer au mieux dans la Tornado Alley sans que l’on ait l’air de véritables touristes. Pour commencer, voici un document PDF intéressant à télécharger qui s’avère à la fois un guide de voyage au niveau logistique et touristique : Guide de voyage

    Ouvrages

    « 66 jours dans la Tornado Alley » de Félix Bassou constitue un bouqin romanesque et biographique qui permet de s’immerger dans la peau de l’auteur lors de son escapade de 66 jours aux États-Unis, au sein de la Tornado Alley. On peut ainsi apprendre pas mal de choses sur la vie en Amérique mais aussi sur les côtés pratiques au niveau des accès internet, de la facilité de trouver un logement, des déboires qui peuvent survenir à gauche et à droite. De plus on peut être conscientisé sur des choses à ne pas faire durant une traque si l’on désire avoir toutes ses chances pour capturer un phénomène orageux correctement.

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    Médias

    « Chasseurs d’orages et de supercellules » de Félix Bassou également représente le documentaire de 52 minutes que notre ami a réalisé au fin fond de la Tornado Alley. Il ne s’agit pas là d’un chef d’œuvre cinématographique mais, à la manière de son livre, il réussi parfaitement à imprégner le téléspectateur au sein de la Tornado Alley avec ses réussites et ses échecs. On y voit aussi combien il est difficile de pouvoir tomber nez-à-nez avec un phénomène tourbillonnaire.

    « Rendez-vous in Tornado Alley » de Chronique Chaotique représente une série de 10 épisodes consacrés à la chasse aux orages et aux tornades aux USA réalisée par trois français. Même si ces épisodes ne sont pas représentatifs de ce que l’on aimerait réaliser, il savent par contre fidèlement mettre en scène les situations dans lesquelles on risque bien de se retrouver aux USA. Voilà donc, à la manière du documentaire ici-haut, un autre bon moyen de s’imprégner de l’atmosphère d’une traque aux phénomènes sévères aux États-Unis.

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    Logistique

    Étudier la langue anglaise profondément afin de se déméler des situations les plus rocambolesques, surtout si on a affaire avec un policier dont on sait à peine discerner les mots. il vaut mieux en effet que l’on comprenne un maximum de vocabulaire s’il on ne veut pas finir par s’arracher les cheveux à chaque dialogue avec les autochtones. J’ai mis comme lien dans le titre « Tell Me More » qui s’avère être un excellent logiciel interactif sur PC qui pourra, avec un peu d’assiduité, rendre bilingue n’importe quel membre de notre collectif pour le voyage des États-Unis. Bon, il restera encore la prononciation et je dois avouer que je suis un vrai manche dans cette catégorie. Je dois avouer aussi que je n’ai jamais été un grand motivé de l’apprentissage des langues mais je dois dire encore que la Tornado Alley m’inspire beaucoup pour commencer à apprendre convenablement l’anglais.

    Savoir comment faire voyager son matériel de prises de vues par avion est requis pour éviter des ennuis avec les douaniers ou tout simplement se prémunir contre une éventuelle casse durant le voyage dans la soute ou durant le transport par les bagagistes. Un forum très intéressant est à même de nous renseigner sur pas mal d’éléments auxquels il faudra faire attention et permet aussi par la même occasion de donner des renseignements utiles pour bien faire voyager son matos.

    Voici les différents liens : Voyage 01Voyage 02Voyage 03

    Posséder un permis de conduire international n’est pas obligatoire à part dans l’état de Floride mais il est conseillé pour ne pas avoir affaire à d’éventuels désagréments dans le cas où on nous demanderait notre permis électronique lors d’un contrôle de routine des policiers de la route alors qu’on aurait encore qu’un permis belge papier. J’ai mis en lien dans le titre, la page gouvernementale belge qui en parle et qui donne d’ailleurs les informations pour l’obtention d’un tel permis de conduire. Voici un autre site stipulant qu’il n’est pas nécessaire de le posséder en guise d’informations : Office de Tourisme des États-Unis

    Louer une SUV 4×4 même si cela se révélera d’office plus onéreux nous permettra de ne pas s’embourber inutilement dans la boue ou un truc de ce genre là. Comme Éric l’a bien fait remarquer, il vaut mieux payer plus cher pour avoir un minimums d’ennuis. Par ailleurs, il vaut mieux choisir un modèle qui propose un changement « 4 roues motrices vers 2 roues motrices » et vice versa afin de ne pas consommer inutilement du carburant en mode 4×4 sur l’autoroute.

    Vérifier le niveau d’huile, de carburant, etc pour partir de bons pieds et pas en devant déjà réaliser une vidange d’huile qui n’est pas censée être effectuée par nous-même ! J’ai mis en lien, ce qu’il faudra vérifier de manière générale sur le véhicule avant que l’on prenne la route des orages. Si on roule énormément et qu’une telle vidange se fait sentir, on peut changer de véhicule à n’importe quel aéroport où se trouve un bureau de notre loueur.

    Vérifier les assurances du véhicules afin de partir l’esprit tranquille lorsque l’on se prendra l’idée de traverser une pluie de grêlons gros comme des œufs de poule rien que pour le fun… Plus sérieusement, il faudra bien vérifier ce genre de chose pour éviter tout problème pouvant nous ruiner définitivement ! J’ai mis en lien dans le titre, « l’assurance automobile et les garanties optionnelles de Hertz » comme exemple. Enfin, il est recommandé de louer chez une grosse société pour avoir un maximum de couverture ( Hertz, Avis, Sixt, Budget, Easy Car, EuropCar, Alamo, etc… )

    Selon l’obtention d’une assurance matériel, la voiture devrait toujours être reprise par le loueur sans qu’un quelconque dédommagement ne doive être effectué. De fait, selon les conditions de locations et les garanties qui vont avec, un pare-brise fendu ou défoncé, des impacts de grêles sur la carrosserie, un pneu crevé ou une vidange d’huile nous effectuée ne devrait pas nous poser de problème pour échanger notre véhicule contre un autre en bon état.

    Un accident ? Les assurances s’arrangent toutes seules ! De fait, apparemment, les assurances s’occupent elles-même du constat via les policiers envoyés sur place qui rempliront d’ailleurs eux-même le constat. Le conducteur n’a donc rien à faire si ce n’est de ne pas commettre un délit de fuite ! De plus, il semblerait que l’on ait droit sans frais supplémentaires à un autre véhicule chez notre loueur.

    Le calculateur de pression des pneus est une technologie dont on devrait bénéficier sur notre véhicule et c’est plutôt intéressant à notre niveau. De fait, ce système est capable de nous alerter si jamais une baisse de pression constante est découverte. On peut alors changer la roue avant que rouler sur la jante. Bien sûr, les roues de secours étant ce qu’elles sont, il faudra retourner au loueur pour changer de voiture surtout que l’emplacement de la roue de secours est souvent trop petite pour permettre de ranger la roue endommagée dans celui-ci et c’est donc le coffre qui se verrait encombré par cette roue. J’ai mis en lien, le fonctionnement de ce système afin de voir à quoi cela ressemble.

    Rain X est un produit qui se révèlera intéressant pour ne pas avoir à plisser les yeux pendant la conduite sous une forte averse orageuse. Celui-ci permet de garder un pare-brise propre même lors des plus fortes chutes de pluie de sorte que les gouttes d’eau glissent littéralement le long de la vitre. Cela pourra s’avérer aussi intéressant à mettre sur la coque anti-pluie de la Gopro HD Hero 2 que je compte acheter avant de partir aux USA. J’ai mis en lien, un site qui en vend juste pour voir à quoi cela ressemble. Bien sûr avec les nouvelles sécurités sur les liquides aux aéroports, il faudra en acheter sur place car je ne pense pas qu’on passerait la sécurité avec ce produit dans la valise.

    Attention aux débris éventuels, laissés sur la route par le passage d’une tornade. De fait, continuer à rouler dans cette situation nous fait courir un grand risque de crevaison. Si jamais on viendrait à crever deux roues, l’appel d’une dépanneuse serait simplement inévitable.

    La mortalité des animaux sur les routes est plutôt forte aux États-Unis et il faudra donc se méfier fortement des éventuels individus qui peuvent débouler sur la route comme les cerfs, vaches et autres quadrupèdes pendant nos trajets, des traqueurs d’orages et de tornades ont d’ailleurs perdu la vie en heurtant ces obstacles imposants. C’est surtout de nuit que le danger est le plus grand puisque la visibilité est nettement réduite. On risque bien de passer par des endroits où il n’y aura aucun éclairage. Si cela se prêtera bien aux photographies des éclairs, ce ne sera certainement pas pareil pour la conduite ! Dans le tire, j’ai mis un lien renvoyant vers un article de Wikipedia parlant de ce sujet.

    Des animaux dangereux sont présents aux USA et il faudra donc se méfier de certains serpents, araignées et autre tiques qui se feront un plaisir de venir à notre rencontre. J’ai mis en lien les principaux animaux qui sont donc à éviter. De plus, comme tout ce qui touche la médecine est hors de prix aux USA, il vaut vraiment mieux que rien ne nous arrive pendant notre séjour.

    Les lieux pour se faire une toilette ne manquent pas aux USA, notamment dans les restaurant et les hôtels. Appelés « Restrooms », ces lieux peuvent nous permettre de nous faire faire un brin de toilette les nuits où l’on aurait dormi dans la voiture en raison d’une longue route ou d’une offensive nocturne tardive. Bien sûr, il faut rester discret et ne pas tout déballer dans cette salle qui reste une toilette (« restroom » correspond à l’appellation « toilette » chez nous) mais voilà donc une solution pour pallier à une nuit en extérieur. De plus, contrairement à la Belgique, ces lieux restent accessibles gratuitement, que ce soit au restaurant ou à l’hôtel, il n’y a donc pas de consommation à prendre ou de « coins » à déposer. En lien dans le titre, j’ai mis une page d’informations en anglais à propos de ces salles.

    Qui dit service, dit pourboire au risque d’être vraiment mal vu si on l’oublie car beaucoup d’employés de différents services vivent de cela aux USA. Dans le titre, j’ai mis un lien qui détaille tout ce qu’il faut savoir à propos du pourboire et c’est réellement intéressant. Pour être franc, selon les services, le pourboire peut se calculer au dollar près donc il faudra être bien au courant du montant à payer à la fin d’un dîner par exemple pour ne pas être vu comme des radins.

    Les laveries risquent bien de nous voir visiter leurs machines puisqu’on ne comptent pas envahir les voitures de notre linge sale ou encore d’avoir assez de vêtements propres pour 20 jours, cela créant une prise de place énorme. Pour cela, j’ai mis en lien un moteur de recherche qui nous permettra de trouver la laverie la plus proche aux USA.

    Internet est roi au USA, c’est pourquoi on risque fréquemment de rencontrer des points de connexion sans fils dans le pays que ce soit à partir de restaurants ou d’un parking hôtelier. Dans le sous-forum des liens indispensables, j’ai consacré un paragraphe à ce sujet qui nous permettra de trouver des points de connexion wifi. J’ai mis en lien dans le titre, un site recensant ces points de connexion wireless.

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    Traque aux orages et aux tornades

    Partir avec l’idée que l’on ne verra aucune tornade, certains traqueurs de ce phénomène n’en ont pas vues en 3 ans de temps. Des tours organisés peuvent passer outre des tornades 2 saisons de 10 jours de suite. De plus, si une tornade doit se produire, il est fort probable qu’elle ne soit pas esthétique. Il est donc très important de ne pas prévoir la survenue d’un tel phénomène sous l’objectif de nos appareils même si cela représente souvent le Saint-Graal d’un traqueur d’orage. Par ailleurs, si on roule à fond les manettes à la quête de ce phénomène, on pourrait bien rater tous les autres éléments spectaculaires qu’un orage peu nous offrir comme les fortes chutes de grêle, de pluie, une tempête électrique, une splendide convection, etc…

    Se mettre en tête qu’un minimum de 500 km sont à prévoir chaque jour de chasse. Dès lors, les journées pourront être très longues surtout que le temps de conduite va souvent vers des 4 heures en une fois. Même si ce seront nos vacances, on devra donc prévoir un cocktail énergétique au niveau de notre mental car se trouver sur la route ne sera pas forcément un moment des plus gais. On pourra certainement prévoir des activités à réaliser dans le véhicule ainsi que faire des changements de conducteurs. Je pourrais aussi profiter de faire quelques plans de nous tous dans la voiture. Bref, on devra trouver de quoi s’occuper pendant ces trajets souvent très longs.

    Enfin, il n’est pas rare qu’il faille faire 10 heures de route pour intercepter un risque de tornade… qui ne se produira probablement pas. Hé oui, on comprend bien ici que la facilité de voir une tornade aux États-Unis n’est vrai que dans la fiction. Le seul élément que le pays possède est une meilleure probabilité générale vis-à-vis de ce phénomène mais pas forcément une situation spatiale qui s’avère meilleur qu’en Europe ! Si vous faites 10 heures de voitures de Bruxelles vers l’est, vous arriverez probablement à l’est de la Pologne… Comme quoi, dénicher une tornade aux USA n’est pas quelque chose d’aisée.

    Minimiser les arrêts afin d’éviter de faire la course pour rien. En effet, il s’avère que les meilleures vidéos que j’aie pu admirer proviennent de traqueurs qui ne passent pas leur temps dans la voiture. Il vaut mieux s’arrêter moins souvent mais plus longuement afin d’avoir le temps d’admirer le système sans jouer à la course sinon, on risque bien d’avoir le sentiment d’avoir passer la journée dans la voiture pour peu de choses et de mauvaises images à l’appui. Ce genre de traque à la course est souvent pratiquée par les américains et on sait souvent ce que cela peut donner comme résultat sur le capteur de l’appareil de prise de vue…

    Quand on aperçoit une tornade ou un autre phénomène et que l’on se situe sur une bonne position, surtout ne pas se déplacer avec le prétexte de trouver un meilleur point car le phénomène étant très éphémère, il pourrait se dissiper le temps du trajet. Cela rejoint en quelque sorte le point précédant. Comme en Belgique, les orages aux USA peuvent s’affaiblir à tout moment ; il vaut mieux donc rester sagement à l’endroit où l’on se situe si on est apte à bien observer le phénomène convoiter que de céder à l’envie de se déplacer sur un autre point et de finir par observer un phénomène ou une cellule qui se dissipe sauf si c’est le but choisi ce qui risque bien d’être rarement le cas.

    Attention aux débris ! Lors du déplacement sud-ouest – nord-est d’une tornade, les débris sont habituellement propulsés dans la direction nord et nord-est du tourbillon. Bien sûr, les autres côtés sont aussi à éviter mais c’est surtout le flanc droit de la tornade, quand on regarde dans la direction de propagation du phénomène (flanc gauche si elle vient vers nous) qui est le plus à même de projeter les objets violemment.

    Une étude de terrain au préalable est fortement conseillée pour ne pas se demander pourquoi il y tant d’arbres dans une région alors qu’on s’attendait à des champs. Samina réalise actuellement une farde qui rassemblera chaque État en mode géopolitique et géographique de sorte que l’on pourra savoir directement de quel type est l’état vers lequel on compte se rendre.

    Chaque membre de l’équipe doit se concentrer sur une tâche bien précise comme la prévision, l’observation des cieux en cours de route, la prise de vue vidéo, la prise de vue photo, la logistique, etc… Cela sera totalement gagnant et permettra aussi à chacun d’avoir sa responsabilité vis-à-vis de l’équipe dans une matière précise. On pourra donc avoir Jean-Yves qui donne sa prévision en annonçant une forte probabilité de survenue de supercellules HP, là-dessus, je pourrais dire que d’un point de vue image vidéo, le plus intéressant serait d’immortaliser le courant descendant vu que s’approcher d’une tornade dans ce contexte peut être très dangereux et inutile au niveau de l’esthétisme, etc… Samina et Éric pourraient mettre en avant qu’une tempête électrique semble plus prometteuse dans ce genre de cellule et que l’on pourrait en intercepter de nuit mais à une distance convenable (pour se protéger du risque de tornade nocturne).

    Choisir la cellule isolée située le plus au sud si un bon nombre d’orages existent. Ce genre de choix se justifie pour deux raisons. Premièrement, un grand nombre d’orages risque bien de créer un phénomène d’étouffement entre les cellules et donc d’enfreindre leur évolution. Deuxièmement, l’afflux d’air chaud en basse couche provient souvent du sud, ce qui rend les cellules du sud d’un système plus susceptibles à évoluer. Bien sûr, ce genre de déduction ne tient pas compte des paramètres atmosphériques d’altitude auquel il tient au traqueur d’y faire attention également.

    Lorsque l’on traque une supercellule, il est conseillé de toujours suivre la même sans être gêné par l’idée qu’une autre, présente dans les environs, est meilleure. C’est souvent le genre de chose qui peut être décisif pour la réussite ou l’échec d’une traque aux orages ; c’est-à-dire, le choix de la bonne cellule. Malheureusement, comme nous, les orages peuvent avoir leur coup énergétique et de fatigue et donc mener une vie avec des rebondissements. Il n’est donc pas du tout exclu que l’abandon d’une cellule vis-à-vis d’une autre meilleure à l’instant donné sera une erreur qui nous conduira vers une cellule qui dépérira alors que la première aura produit une superbe tornade au final. Le changement d’orage peut se faire mais il ne faudra certainement pas se fier sur les apparences au moment du choix et la réussite fera donc encore partie du domaine du hasard.

    Sous une supercellule HP, les conditions épouvantables sous le courant descendant peuvent durer plus d’une heure contrairement à ce que l’on a l’habitude de voir en Belgique. Cela pourra donc être pratique pour l’immortalisation des phénomènes importants que l’on peut rencontrer dans ce courant mais peut aussi être terriblement dangereux lors de la conduite automobile. Il vaudra donc mieux rapidement sortir de cette situation ou de tout simplement attendre que le courant descendant s’évacue de lui-même.

    Vérifier la vitesse de déplacement et la position d’un orage avant de partir à sa poursuite sous peine de faire des heures de route pour rien. De fait, si la cellule se déplace à 70 km/h et que les routes ne sont pas en ligne droite vers l’orage en question, il vaut mieux profiter du spectacle qu’offre la forte convection ou quelque chose de ce genre à distance. Bref, il faudra toujours prendre ce qui s’offre à nous selon une situation géographique mais aussi météorologique. En effet, ça ne sert à rien de se trouver sous un nuage-mur d’une supercellule HP dans laquelle il est fort peu probable de voir la tornade s’il y en a une, de plus, ce serait excessivement dangereux.

    Si des prévisions futures semblent annoncer un temps calme, il faut rester en alerte car un dernier changement peut toujours survenir. Hé oui, les modèles météorologiques peuvent aussi retourner leur veste en un run de temps aux USA et donc nous certifier pendant un moment qu’il n’y aura rien pendant quelques jours et tout d’un coup nous présenter un risque de ‘Severe Weather’ pour le lendemain. Pour cela, je fais particulièrement confiance à Jean-Yves qui sera parfaitement apte à maîtriser le domaine de la prévision.

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    Météorologie

    Comme en Belgique, une situation prometteuse au départ peut se révéler hasardeuse au final et parfois après 700 km de routes parcourues. De fait, à la manière de notre pays, il est possible qu’une inversion présente durant la journée ai été sous-estimée par les modèles météorologiques et conduisent dès lors à un flop dans le sens qu’aucune cellule orageuse ou seulement un petit nombre d’entre-elles se serait développé alors qu’on prévoyait une offensive particulièrement sévère et ample au moment de l’observation. Cela dit, une situation qui semble tomber en miettes doit tout de même toujours retenir une grande attention car il s’agira peut-être que d’un retard par rapport aux prévisions.

    Comme en Belgique, ne jamais juger trop rapidement une situation orageuse qui semble virer au vinaigre car tout peut arriver jusqu’au dernier moment (cfr le point précédent). Il ne faut donc pas trop vite se rendre vers un hôtel dans ce genre de situation ! En effet, un dernier changement peut toujours survenir et faire en sorte que de terribles orages frappent une région à 50 km de nous au moment où nous faisons le check-in dans un hôtel en croyant avoir parcouru 700 km pour rien !

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    Pour le fun…

    La tradition dit qu’il faut manger un burrito dans un Allsup’s pour être classé comme un véritable chasseur de tornade Very Happy Derrière le côté amusant de la tradition, on pourra, dans le pire des cas, au moins se consoler d’être de véritables traqueurs de tornades sans même en avoir vu une de notre séjour simplement en mangeant un burrito…

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