Rôles, Responsabilités et Comportements dans la Tornado Alley 2024

[Samina Verhoeven]

Voici, comme en 2013 et 2015, l’un des sujets les plus importants car celui-ci rassemblera les propositions quant aux rôles, responsabilités et comportement à adopter face à une situation standard ou exceptionnelle en fonction des objectifs liés à ce voyage. J’insiste avant tout que je ne fais que proposer des rôles et responsabilités, ceux-ci pourront être discuter au sein de ce forum. Des adaptations pourront donc être apportées aux différentes attributions à posteriori.

 

Rôles principaux (à redéfinir )

 

Jean-Yves : Jean-Yves pourrait être notre maître de la prévision et du positionnement préalable vis-à-vis des futures offensives supercellulaires en priorité et des systèmes multicellulaires dantesques. Suite à une analyse réalisée tôt en matinée, un briefing sur les différentes prévisions des instances météorologiques américaines ainsi que sur les modèles météorologiques pourrait être ensuite apporté à Samina, François et moi-même. Un échange d’idées sur notre positionnement de départ pourrait donc voir le jour aussi en mesurant le pour et le contre. Une fois la zone encodée dans le GPS et la route entamée avec Samina ou François au volant (moi-même effectuant les copies des images de la veille de tout un chacun avant tout), Jean-Yves pourrait apporter une appréciation sur le type d’orage que l’on risque d’observer dans la zone même si les cas supercellulaires sont prioritaires (du moins, si c’est ce qui est prévu de plus sévère). Il s’agirait en fait de nous mettre au courant sur ce don nous devons nous attendre (multicellulaire, supercellulaire, systèmes de grande ampleur (Derecho, MCS, MCC) ainsi que sur le sous-type (supercellules SP, HP, Classiques). Ainsi, on pourra déjà réfléchir à la manière d’aborder les phénomènes et le style à adopter face à ceux-ci avant d’arriver sur place.

Jean-Yves pourrait également surveiller les différentes émissions des Mesoscale Discussions du Storm Prediction Center ainsi que les dernières mise à jour des modèles météorologiques. C’est aussi durant ce moment là qu’il pourra consulter les dernières nouvelles apportées par Robert au niveau de la situation. Notre prévisionniste serait aussi le conducteur durant les phases de traques afin que Samina et moi-même puissions réfléchir qu’aux prises de vues (Cela pouvant aussi être le cas de François s’il désire se concentrer sur cette tâche). Bien entendu, la navigation restera de mise ce qui devrait être assuré par Samina via les images radars à simple et double réflectivité, les cartes satellites, de foudres etc. Pour Jean-Yves, il s’agira de conduire très efficacement en faisant toutefois attention aux malencontreuses bosses qui existent sur les dirt road.

Lors des arrêts, Jean-Yves reprendrait le rôle de Samina et aurait donc un œil constant sur ce qui se passe dans le ciel via les outils de détection pendant que Samina et moi-même serions concentrés sur les prises de vues.

À la fin d’une traque, lorsque moi-même ou François conduirons en direction d’un motel ou de quelque chose ainsi, Jean-Yves pourrait déjà consulter les premiers résultats du rapport préliminaire délivré par le SPC, ainsi que voir vers quelle zone nous devrions nous diriger pour le prochain risque orageux. Suivant cela, Samina choisirait la destination finale via le service Booking.

Robert : Tout comme en 2013 et 2015, Robert pourrait nous apporter son grain de sel sur une situation orageuse prévue sur notre terrain de chasse mais plus encore, pourrait peut-être émettre une analyse à posteriori afin de compléter ce que l’on aura obtenu en images à la manière de ce que l’on réalise en Belgique. Dans tous les cas, il sera la personne qui aurait un regard générale sur les observations continues effectuées dans la Tornado Alley afin de nous faire part des éléments critiques comme la position de la dryline, sa nature si possible (ondulante ou pas), les lieux où une inversion pourrait être percée, voire l’endroit jugé le plus propice pour l’observation des tornades.

Samina : La photographie et la logistique générale pourrait être à la charge de Samina, cela consistera surtout à faire en sorte que nous soyons toujours dans le bon sur tous les plans collatéraux aux orages mais pourtant si indispensables comme trouver les motels, hôtels, laveries, wifi (si besoin en est), pompes à essences etc. qui seront à disposition lorsque l’on arrivera quelque part.

De plus, comme en 2013 et 2015, Samina pourrait être la trésorière de l’équipe en calculant les frais généraux dépensés durant notre voyage et qui seront ensuite répartis entre Jean-Yves, elle-même et moi-même.

Si Jean-Yves serait l’homme des prévisions, Samina serait la prêtresse de la navigation via le GPS et les outils de détections surtout lors des phases actives quand Jean-Yves serait au volant. Au niveau de François, je pense qu’il pourrait effectuer tout comme moi-même un genre de surveillance des dernières données des modèles à mailles fines ou encore mieux, faire à la manière de ce qu’il fait en Belgique, consulter les médias locaux qui parleraient de l’offensives qui se prépare. Cela pourrait d’ailleurs être mené après une offensive afin de prendre connaissance au plus vite d’éventuels dégâts qui seraient présents dans telle ou telle région.

C’est aussi Samina et François qui assureraient les prises de vues secondaires propre au voyage (villes traversées, agglomérations, noms des lieux ou des routes, panneaux des états traversés,…) afin que d’avoir des éléments illustratifs des éventuels futurs récits concernant nos traques (Une tâche dont je verrais bien François la mener à notre retour). D’une manière secondaire, Samina pourrait dénicher les endroits sympa à mettre en images pour introduire certaines scènes (parcs, environnements riches (lacs, collines, bosquets), point de vue sur des régions urbanisés ou industrielles) de façon à enrichir nos images. L’idéal serait de tomber sur ce genre d’environnement avec des situations orageuses qui le permettraient facilement.

François : Pour sa première année, François pourra à mon sens être une personne de renfort dans les tâches que nous avions difficiles à totalement assurer durant les voyages précédents. Étant la quatrième personne du voyage, il sera celui qui pourra mener à bien la recherche d’informations médiatiques avant et après qu’une offensive sévère ne se mette en place (bulletin météo, journal parlé, articles). Cela nous permettrait notamment de pouvoir rapidement réagir suite au passage d’un phénomène majeur dans une région comme ce fut le cas avec Moore en 2013. Ainsi, on gagnerait certainement un temps précieux au niveau de la réactivité. En plus des prises de vues durant les orages et l’occurrence de leurs phénomènes associés, François pourrait également effectuer des prises de vues des ambiances entre les offensives orageuses afin d’obtenir un panel étoffé au niveau des illustrations autour du voyage. Cela permettrait à François de pouvoir compiler une genre de rétrospective voire même des récits des différentes journées passées aux USA à l’image de ce que j’ai effectué en 2013 (Cela devant encore actuellement être retranscris sur le nouveau site de Belgorage).

François pourra certainement également conduire et on pourrait peut-être même former un binôme moi et lui-même pour entamer le voyage vers la zone orageuse de la journée qui suit. En étant deux, cela pourrait reposer Samina qui aurait déjà conduit pendant que j’effectue les copies des images durant la matinée et Jean-Yves qui aurait le volant durant les traques pourrait donc également se reposer ou déjà voir les grandes lignes de ce qui pourrait se produire le jour suivant. Cela nous permettrait d’arriver plus vite, plus loin pourvu que nous ne soyons pas trop avancé dans la nuit pour prendre un motel. Si j’avais des difficultés à conduire en 2015, c’est surtout en raison de la grande fatigue qui m’incombait et qui devrait être grandement réduite en ayant moins de tâches audiovisuelles à effectuer et surtout obtenir grâce à François une aide précieuse pour la consultation des dernières sorties des modèles, des informations etc. pendant la conduite de Jean-Yves ou Samina. De même, si François est plus résistant à la conduite nocturne, je pourrais même conduire jusqu’à la nuit tombée avant que François ne reprenne le volant pour la suite. J’avoue déjà que j’aurai du mal à prendre le volant de nuit au Nebraska et je pense que vous savez tous pourquoi 

Michael : En ce qui me concerne, je serai surtout concentré sur tous les aspects techniques du voyage en me chargeant de la préparation et du chargement des différents appareils de navigation et de prises de vues. J’assurerai donc que tout soit toujours prêt à être utilisé pour la traque suivante en allant jusqu’à installer les équipements dans la voiture avant le départ du motel. L’un de mes rôles principaux consistera, bien entendu, en la réalisation du tournage des images pour compléter le film The Heart Of Supercell Storms via la caméra principale soit la NXCAM70E et dans une moindre mesure via la HM100E (pour la foudre notamment). J’utiliserai aussi les Gopro Hero 4 lors de certains plans.

Durant les longs trajets de ralliements, je devrais normalement être le conducteur principal, en tous cas, dans ceux qui consisteront à rallier un motel pour la traque du lendemain et tant que la fatigue ne devient pas dangereuse. Je pense faire équipe avec François sur cet aspect pour rendre la discipline plus efficace.

Concernant les trajets se faisant en direction du point préliminaire choisi avant la naissance des orages, je laisserais le volant à Samina (ou François selon les désirs de chacun) afin de pouvoir réaliser les copies et peut-être quelques plans mettant en scène l’atmosphère régnant avant une chasse aux orages (tournage des prévisions durant la route, la convection présente dans le ciel, les éléments du décor, enregistrement de conversations tournant autour d’un risque de tornade majeure ou de ce qui est mis en jeu par le Storm Prediction Center).

Lors du check-in dans les différents motels, je me chargerai de désinstaller le matériel électrique de la voiture et de mettre à sécher ce qui doit l’être si jamais certains éléments sont trempés. Je mettrai aussi en charge les différents appareils. Par contre, le déchargement des images sur les disques durs se ferait durant le lendemain matin dans la voiture afin de gagner du temps de sommeil. Une stratégie que j’espère payante. Au niveau photographique, je pourrais également me charger de m’occuper du déchargement des images de Samina et François durant la matinée lorsque le ralliement vers la zone orageuse est en cours.

 

Responsabilités générales

 

Briefing Prévisions

Chaque matin, une réunion sera opérée pour élaborer un briefing vis-à-vis de la prochaine situation orageuse. Si cette dernière devait se réaliser le lendemain ou surlendemain, le briefing servirait surtout à savoir comment évoluent les modèles météorologiques mais aussi et surtout vers quelle région où cela devrait se produire. Le but étant de parcourir un certain nombre de kilomètres durant des journées dites sereines pour amoindrir la fatigue de la route durant le jour J. C’est aussi durant ces moments là que l’on pourra voir via le forum ce que pensent notre ami Robert d’une situation orageuse à venir, nous aiguillant sur ce qui faudrait faire et surtout sur ce à quoi on devra s’attendre.

Une fois la situation orageuse cernée, on devra se mettre d’accord sur le type d’images recherché pour cette situation (vues d’ensembles et évolution des cellules à distance (timelapse, cas de supercellules LP), structures nuageuses diverses (arcus mesocycloniques, nuages-mur, bases tumultueuses), phénomènes actifs (pluies diluviennes, vents destructeurs, tornades, foudre). Il est certain qu’un mariage de plusieurs buts peut se faire en gardant à l’esprit que le côté tornadique est prioritaire mais je pense qu’il y aurait toujours un but principal à la clé qui ne sera pas forcément la tornade si la situation ne s’y prête pas ou difficilement (cas de tornades invisibles et dangereuses ou qui ne peut pas se former dans une situation indiquée). Être d’accord sur le but recherché et jusqu’où on veut aller dès le départ sera certainement le meilleur moyen pour qu’il n’y ait pas de frustrations ressenties par un membre du groupe vis-à-vis des autres puisque le but principal et la manière de l’aborder aura été mis en commun bien avant les orages.

Une fois le briefing réalisé, on serait pleinement opérationnel pour donner à la journée en cours, une rentabilité honorable. Ce sera aussi le meilleur moyen de partir sereinement en traque et même de se préparer mentalement à la manière de faire pour obtenir les meilleurs images. Pour cela, j’ai créé quelques paragraphes proposant les procédures que l’on pourrait suivre suivant les situations orageuses qui s’offrent à nous afin de ne pas partir dans tous les sens durant un shooting mais plutôt être déjà en connaissance de la meilleure façon de filmer ou photographier une situation (par exemple, si un courant ascendant monstrueux vient progressivement vers nous, je ferai un timelapse de celui-ci et penserai au meilleur angle dans lequel on pourrait mettre la voiture pour qu’on subisse les éléments).

Comportements à adopter face aux phénomènes

Les supercellules HP

Je propose que lorsque l’on suspecte l’occurrence de supercellules très pluvieuses, on prendrait comme objectif de la laisser nous traverser en se positionnant entre le courant ascendant et descendant si on arrive à obtenir le meilleur angle évidemment et selon la dangerosité. Voir une tornade sous ce type d’orage étant assez nul et suicidaire (Jean-Yves peut confirmer ou pas), je préfère profiter des éléments qui offriront à coup sûr de belles images actives surtout que si une éclaircie venait à se présenter, on est sûr de voir le tourbillon vue l’emplacement que j’aimerais qu’on ait. Bien sûr, une attention devrait être portée sur l’occurrence de rafales descendantes, d’un puissant RFD et aussi, d’une tornade cachée car même si ces dernières sont difficiles à traquer, il se pourrait bien qu’elle nous tombe dessus sans qu’on le veuille d’où l’importance capitale à bien se positionner et avoir les radars à l’œil. Si jamais la connexion Internet se rompt et que l’on voit pertinemment que nous sommes pris par le courant ascendant, on devrait probablement sortir de l’orage.

Ce sera probablement aussi devant ce type d’orage que l’on pourra voir de splendides arcus au niveau des courants descendants aussi. Au niveau de la grêle, ce genre de cellule peut nous apporter des grêlons de taille modéré sans excès mais la prudence s’impose quand même. Je demande à ce que l’on donne son avis sur ce cas, car tout peut être pris assez différemment surtout si la cellule a tendance a changer de nature en progressant. peut-être que vous préférerez tout de même la traquer de manière suivie sur la route.

Les supercellules LP

À l’opposé de la supercellule HP, c’est dans ce contexte que l’on pourrait ou bien littéralement foncer dans la région du courant ascendant pour venir ceuillir des grêlons géants, signature caractéristique de ce genre d’orage ou alors se mettre plus en retrait pour immortaliser les structures nuageuses et la foudre. Sinon, en ce qui concerne les tornades, si elles ont lieu, elles sont parfaitement visibles. On opterait donc vers des prises de vues des structures et d’une éventuel tornade si celle-ci se présente. Si une tempête de grêle doit nous investir, nous devrions avoir prévu un endroit où nous abriter en ayant préalablement regardé s’il y a une pompe à essence ou un pont pas loin à moins que l’on prenne le risque de démolir le véhicule en sachant qu’il faudra prendre le temps de le remplacer sans avoir la garantie d’avoir un modèle similaire selon la région où l’on fera la demande. Maintenant, comme l’objectif principal concerne les tornades, peut-être que vous désirerez que l’on se situe de toutes façons directement sous la zone rotative même si le risque de survenue d’un tourbillon est plus faible que dans les autres types d’orages supercellulaires. Pour moi, cela ne serait pas un problème en espérant que l’on ne ratera pas une scène inédite vue d’un peu plus loin comme ce fut le cas avec la supercellule LP du 26 mai 2013 au Nebraska.

Les supercellules Classique

La supercellule classique se situe entre les deux cas précédents, nous pourrons donc rester très proche du courant ascendant en ayant une vue nettement meilleure que dans le cas d’une supercellule HP mais pas autant que dans le cas d’une supercellule LP dans le sens qu’une tornade pourrait tout de même se faire légèrement cacher dans les cas les plus précaires. La grêle quant à elle sera plus réduite que dans une supercellule LP mais pourra être suffisamment significative que pour occasionner des dégâts au véhicule. Dès lors, ce type de cellule plutôt hybride nous laisse le choix d’attaquer son courant ascendant et tout se qui se passe dessous, au risque de rencontrer de bons grêlons mais sans avoir la garantie de voir une tornade. Ce type de cellule peut aussi présenter de belles structures en général, ce qui pourrait nous laisser le choix de l’immortaliser d’une distance de quelques kilomètres. Comme l’objectif tornadique prime, j’imagine que l’on risque de suivre constamment le courant ascendant mais si jamais celui-ci est négligeable, on pourrait toujours s’éloigner du courant ascendant suffisamment vers l’est que pour en capturer les structures comme l’arcus mésocyclonique, les striations ou d’autres éléments de ce genre là.

Objectifs secondaires (dans le cas où aucune supercellule ou risque de tornade n’est présent)

Les lignes de grains

Voilà le genre d’orage type qui devrait ressembler à ce que nous connaissons en Belgique, à savoir, une belle ligne convective transitant d’un point à un autre et sur une bonne distance. Dans ce genre de contexte, on pourrait se positionner à une bonne distance à l’avant de la ligne afin de pouvoir effectuer des timelapses de l’évolution de la structure avant qu’elle ne nous arrive dessus. Comme nous voudrions l’attaquer de jour, il sera aussi important de pouvoir bien appréhender sa vitesse de déplacement vis-à-vis du moment où le soleil se couche afin d’être certain de se trouver à un endroit où on l’aura de jour. Au niveau de la voiture, on devrait la positionnée à 45 degrés par rapport au flux directeur des orages, capot en direction de ceux-ci afin de bénéficier de l’aérodynamique de la voiture tout en pouvant effectuer des images par l’arrière du véhicule ainsi qu’à partir de l’un de ses côtés. Les conditions peuvent être épouvantables pour effectuer nos images sous ce genre de structure à la manière des supercellules HP. Le vent pourra souffler en rafales dépassant allègrement les 120 ou 150 km/h, ce qui nous conduira à être très prudent si on doit rencontrer ce genre de situation.

La grêle

Comme esquissé dans le cas d’une supercellule LP, la grêle devrait nous conduire à rapidement réagir pour localiser la région où elle risque de sévir dans un orage supercellulaire, de préférence, on devrait dénicher un lieu sûr, que ce soit sous le toit d’une pompe à essence ou encore sous un pont ou quoi que ce soit d’autre. Bien entendu, il est préférable de connaître un peu la région où nous pourrions rencontrer ce genre de phénomène afin d’être prêt à nous sécuriser afin de mettre le minimum de temps possible à nous réfugier. Sinon, on peut encore délibérément laisser la grêle amocher notre véhicule.

Si on trouve un abris, nous devrons être capable de faire des prises de vues correctes depuis celui-ci et le tout sera donc de pouvoir s’organiser en avance pour savoir comment on pourrait se débrouiller. C’est certain que cela serait plus facile de prendre des prises de vues depuis une pompe à essence que depuis un pont, à moins que ce dernier puisse être assez haut et large.

Éléments qu’on doit prendre en compte

Les flics

Les policiers américains peuvent être aussi bien pompant que sympas d’après ce que j’ai pu voir mais ce qui est certain, c’est qu’il ne faut absolument pas les contredire sur ce qu’ils nous demanderaient de faire car être arrêté, les mains sur le capot peut très vite arriver. Cela dit, la plupart du temps, s’ils voient pertinemment que nous sommes des touristes et que nous sommes coopératifs, ils pourraient carrément engager la conversation avec nous et pourquoi pas parler des orages 
En tous cas, on devra avoir sous la main tous les documents qu’il serait susceptible de nous demander pour minimiser au plus, les risques de perte de temps lors d’une traque. Comme les flics respectent la loi au pied de la lettre, il faut absolument respecter les limitations de vitesse au miles près car ils ne rigolent pas avec les excès de vitesse.

Le matériel

Concernant le matériel, je pense que cela devra être discuté prochainement afin que l’on puisse voir ensemble, les éléments auxquels on devra faire attention pour que l’on soit apte à être prêt à immortaliser tout évènement sans être gêné par des fils qui trainent ou une désorganisation du matériel dans la voiture (un peu de tout partout). Il faudra aussi faire attention à ce que tout soit prêt pour le tournage (batteries chargées, lentilles nettoyées, cartes vidées, etc.) et donc faire un check-up après chaque séquence orageuse.

La prise de vue depuis la voiture

Durant nos traques, on devra être amené à réaliser des prises de vues depuis la voiture et cela normalement sous les éléments déchaînés, ce qui contribue à notre marque de fabrique finalement. Cela dit, il faudra faire attention à ne pas trop bouger dans la voiture car si en photographie, ça peut ne pas trop gêner, en vidéo, cela est dommageable en créant les fameux mouvements de caméra souvent désagréables à la vision. Il faut savoir que se retrouver sous des éléments déchaînés en devant rester juste stoïque et concentré afin d’être stable et de recueillir les plans qu’il faut peut s’avérer extrêmement difficile.

Enfin, de nuit, la situation peut encore être plus difficile encore car il faudra que chacun trouve sa place avant que l’on ne commence à immortaliser une séquence d’éclair. Pour m’expliquer, lors du montage, je reprends les moments où les éclairs apparaissent en coupant les instants d’attentes. Cela octroie donc la faculté à ne pas attendre entre les coups. Seulement, si des mouvement apparaissent entre chaque séquence, on pourrait avoir la désagréable impression d’avoir des sautes entre chacune de ces séquences rendant le film imbuvable. Pour ne pas risquer d’avoir ce genre de désagrément, il ne faudra pas bouger car les amortisseurs étant ce qu’ils sont, feront toujours en sorte de provoquer une petite différence dans le plan en timelapse si on doit juste se déplacer. Bien sûr, ce genre de situation n’aurait lieu que lorsque l’on est sous un orage car on effectue des prises de vues en dehors d’une zone à risque, vers une cellule éloignée par exemple, je ferai la captation depuis l’extérieur et ce genre de problème ne se réalisera donc pas dans ce cas.

La traque pendant la nuit

Pendant la nuit, hormis ce que j’ai énoncé au niveau de la voiture, on devrait traquer en fonction des risques qui sont lancés par les instances car il sera bien sûr suicidaire de courir derrière une tornade si on ne peut pas la voir hormis celles qui se font illuminées par la foudre. Dans tous les cas, approcher un mésocyclône pluvieux de nuit est pas très utile à la base et je pense donc qu’il serait préférable d’éviter ce genre de situation. Par contre, dans le cas des supercellules LP et Classique, ce serait différent.

On pourrait aussi se concentrer sur la foudre proche ou éloignée car il ne faut pas oublier qu’une belle supercellule qui flash dans tous les sens n’a rien de plus magnifique. C’est dans ces moments là que l’on pourrait croire que nous sommes en présence d’un « mothership » surtout si une lumière ambiante (crépuscule) nous laisse encore entrevoir les structures nuageuses sans masquer les flashs des coups de foudre.

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